Description

« Que reste-t-il d’un un homme lorsqu’il n’y a plus rien ? », se demandait Satprem lorsqu’il fut libéré du camp de concentration où l’avaient incarcéré les nazis à l’âge de 20 ans. Peut-être l’empreinte de l’esprit qui soulève les montagnes. Cette question s’adressait à tous et fut le point de départ de l’aventure planétaire de ce Breton que j’ai rencontré en 1980 dans les Montagnes Bleues du Sud de l’Inde où il me raconta sa vie extraordinaire. Tour à tour prospecteur de gisements miniers dans la forêt vierge de Guyane, de mica au Brésil, vendeur de dictionnaires en Afrique, « sannyasin » sur les chemins de Ceylan, Satprem m’apprit comment il devint disciple de Sri Aurobindo, maître du Yoga intégral, s’initiant aux rapports énigmatiques de la conscience et de la matière. Aujourd’hui la « marée noire » qui ravage les côtes bretonnes le replace devant la question qu’il se pose depuis un demi-siècle sur l’avenir de l’humanité menacée. Il nous adresse un message : « Nous sommes tous, avec ou sans mazout, dans une immense Marée Noire de Conscience ». Reste à amorcer un nouveau mode de vie vers ce que Sri Aurobindo appelait le « supra-mental ». Satprem signifie : celui qui aime vraiment. (Frédéric de Towarnicki)

Broché, 206 pages

Paru le 24 février 2000 chez Robert Laffont